Promenons nous dans les bois, pendant que le loup... mais le loup c'est moi !

Eric n'osait pas regarder la facture, non, il ne fallait pas qu'il pense à la somme qu'il venait de dépenser et qu'il allait encore dépenser par la suite. Non, non, non, il devait juste être positif, il allait passer un week end génial avec une jeune femme ravissante. Bon d'accord il s'agissait d'une prostituée et il la payait pour qu'elle l'accompagne, mais est-ce que ces petits détails avaietn une réelle importance ? Le plus important n'était il pas qu'ils allaient sans aucun doute beaucoup s'amuser ensemble, lors de ce camping au Crater Lake ? Il vérifiait son sac, s'assurant de ne rien oublier, ni les alumettes, ni la lampe torche, ni la nourriture, le sac de couchage, rien, il ne devait absolument rien oublier. Dans la famille Norlander, chaque membre possède le trait de caractère d'être très perfectionniste et attaché aux détails. Eric ne fait pas exception, il ne pouvait tout simplement pas supporter d'oublier ne serait-ce qu'un hameçon lors de ce week end qui se devait d'être parfait. Cela faisait un petit moment qu'il cotôyer l'Aphrodite et qu'il rencontrait assez souvent June-Aspen. Et depuis quelque temps il lui proposait sans cesse de partir un week end, de s'éloigner un peu de l'Aphrodite pour se changer les idées. Et après quelque négociation il avait pu "se la payer" pour un week end et il fallait l'avouer mais c'est qu'elle coûtait cher notre petite princesse.

Une fois son sac prêt, il s'assura que le plein avait été fait et que tout était réglé au niveau de sa voiture puis il se mit en route pour aller chercher la jeune femme. Vêtu d'une casquette, portant une énorme paire de lunette, une chemise blanche et un jeans, ill était vêtu comme monsieur tout le monde. Sauf que contrairement à monsieur tout le monde, il était terriblement séduisant. Les joies de la génétique que dire de plus. Il patienta un moment jusqu'à ce qu'elle arrive, se dirigeant droit sur elle il prit son/ses sacs tout en souriant.

"- Prêtes pour une aventure extraordinaire en pleine forêt ?"

Bon, il exagéait un peu, mais que voulez vous il vallait mieux en faire trop que pas assez, non ? Il mit tout les sacs dans le coffre de sa voiture, lui ouvrit la portuère comme tout gentleman qui se respect, avant de la refermer dérrière elle. Puis alla se mettre à la place du conducteur, il se retourna vers elle, posant une dernière question, l'habituelle question quand pose avant chaque long trajet :

"- Le trajet risque d'être long, tu as pris toutes tes précautions ?"

Vous me direz, ce n'est pas vraiment une question qu'on devrait poser à une jeune femme. Mais bon, ils allaient faire un assez long trajet et il doutait qu'elle ait particulièrement envie de faire sur elle ou de devoir lui demander d'arrêter la voiture pour pouvoir le faire dérrière un buisson. Ceci étant il démarra, direction Crater Lake, le trajet risquait d'être long et il avait compté une aire de repos et deux stations services avant d'arriver au camping.

PLEASURE IN THE WOODS
with Eric Norlander
« Je croyais que tu travaillais aujourd'hui non ? », demanda une de ses collègues à la jeune prostituée alors que celle-ci finissait de fermer sa valise. « Si pourquoi ? ». « Eh bien je ne sais pas tu fais ta valise comme si tu avais une permission et ce n'est pas en shorty et débardeur que tu t'habilles généralement pour appâter le client ». June étouffa un petit rire cristallin, consciente que la remarque de son amie était totalement fondée. « On m'a réquisitionné pour un weekend, une virée à Crater Lake ». « Du camping ? Ton client t'a payé pour aller faire du camping avec lui ? Eh beh ma petite veinarde, je ne sais pas ce que tu lui fais mais t'as trouvé le sacré pigeon ! ». Beaucoup auraient pensé comme elle, June la première au début mais elle a avait fini par découvrir l'homme derrière cet étrange masque, même si encore aujourd'hui elle peinait parfois à le comprendre. « Tu dis ça parce que tu es jalouse avoue », rajouta-t-elle en se moquant quelque peu. « Te dire non serait mentir. Et il est beau en plus de ça ? ». Sans le vouloir June afficha un sourire d'adolescent niais alors que ses joues s'étaient légèrement rougies. « SA-LO-PE ! », finit par répondre l'autre péripatéticienne sur un ton ironique.

Quoiqu'il en soit la brunette était fin prête pour sa petite virée qui, elle l'espérait, lui ferait véritablement changer d'air en oubliant les soucis de l'Aphrodite l'espace de 48h. Attrapant une chemise à carreaux dont elle se servit de veste en descendant les escaliers du manoir, June pris grand soin à cacher les quelques bleus qui ornaient ses bras suite à une des nombreuses visites intempestives de Vitaly. C'était étrange de voir ô combien un homme pouvait être différent. Cela la déroutait complètement parfois. L'un était d'une violence inouïe à son encontre et l'autre si tendre et prévenant. Comment pouvait-il y avoir d'aussi parfaits opposés ? La demoiselle avait fini par le découvrir bien qu'elle n'aurait sans doute jamais souhaiter en avoir l'occasion.
C'est une fois devant l'entrée de la maison close que June enfila ses lunettes de soleil noires et aperçu la voiture de celui qu'elle attendait sans plus attendre. « Prête pour une aventure extraordinaire en pleine forêt ? », lui demanda-t-il alors, heureux lui aussi semblait-il de la retrouver. La belle afficha un large sourire tandis que celui-ci prenait son sac comme un parfait gentleman et vînt lui déposer un baiser sur la joue des plus sincères. « Toujours prête mon capitaine ! ». Tout en disant ses mots June fit le signe de l'armée pour se prendre véritablement au jeu. Elle ne pouvait s'en empêcher, au naturel elle était comme ça : taquine, moqueuse et incroyablement joueuse. Rares étaient les fois d'ailleurs où elle pouvait se permettre d'être comme ça avec ses employeurs. Voilà pourquoi elle appréciait tant les visites d'Eric, ce même s'il payait pour être avec elle.
La jeune fille entra dans la voiture et par réflexe attacha directement sa ceinture. Depuis l'accident de ses parents elle pouvait facilement paniquer dans ce genre d'engin mais ne le montrait sous aucun prétexte, encore moins devant un homme qui avait banqué, si on put dire, pour jouir de sa compagnie. Au sens propre comme au sens figuré d'ailleurs.. « Le trajet risque d'être long, tu as pris toutes tes précautions ? », finit-il par lui dire alors que June l'observait démarrer le véhicule. Une petite moue joyeuse se dessina sur son visage. « Je suis parais à toute éventualité ! ». Elle marqua un silence pendant lequel elle reprit quelque peu son sérieux. « Je suis vraiment contente de te retrouver Eric.. ».

Promenons nous dans les bois, pendant que le loup... mais le loup c'est moi !

Eric espérait qu'il n'allait pas se perdre, aussi loin qu'il s'en souvienne il n'avait jamais eu le sens de l'orientation. Il arrivait même à se perdre dans les couloirs de son lycée ou encore dans la demeure familiale c'est pour dire. Il observait la jeune femme, elle avait l'air si énergique et plus elle semblait énergique et plus il avait l'impression d'être vidé. Il passa une main sur son visage, c'était bien le moment d'avoir un coup de fatigue tiens ! Il sourit à nouveau essayant de se reprendre du mieux qu'il le pouvait. « Toujours prête mon capitaine ! ». Son sourire s'aggrandit, il aimait beaucoup ce côté de June qu'il trouvait particulièrement adorable. En fait lorsqu'il la regardait comme ça il avait du mal à comprendre comment une personne aussi charmante avait pu finir comme prostituer. Bien sûr il n'allait pas lui poser la question, après tout c'était peut-être un souvenir douloureux. Autant se comporter tout simplement et attendre, qu'un jour peut-être, elle lui raconte d'elle même.

Eric en observant sa compagne de route eut une étrange impression on la regardant du coin de l'oeil. Plus que le fait qu'elle se dépêche de mettre sa ceinture, il y avait dans l'air quelque chose qui troublait étrangement le conducteur. Comme un mal aise, est-ce qu'il était possible qu'elle ait peur de monter en voiture ? Il y avait tellement de phobies dans le monde, celle ci était assez répandu, plus qu'une autre du moins. Il pencha la tête, une expression presque soucieuse au visage, puisqu'elle ne semblait pas vouloir le dire il valait mieux faire comme si de rien était. « Je suis parais à toute éventualité ! ». Elle avait l'air de bonne humeur, donc ça ne devait pas être aussi terrible que ça. Pourtant il en pu s'empêcher de venir lui ébouriffer les cheveux, un regard rassurant même s'il ne savait pas vraiment pourquoi elle avait semblait il peur des trajets en voiture.

« Je suis vraiment contente de te retrouver Eric.. ». Il rit doucement, lui aussi était vraiment content et c'était assez rare pour tout dire. La plupart du emps il vivait chaque retrouvaille comme une obligation plus qu'une joie. Néanmoins il n'était pas du genre à reprendre la phrase qu'on venait de lui adresser. "- C'est marrant, mais ce matin en voyant mon visage à travers le miroir de ma salle de bain je me suis dit la même chose ! " Eric narcissique ? Peut-être bien, à moins qu'il n'essayait simplement de faire de l'humour. Bah oui, elle avait l'air tellement sérieuse. Il lui ébouriffa à nouveau les cheveux, à croire que la décoiffer était devenu son passe temps favori puis il lui dit tout simplement : "- C'est moi le plus content d'abord, non mais !" Puis il fit tourner la clef et rejoint la route direction Crater Lake. Le chemin risquait d'être long, il attrapa une carte et la passa à June. "- Est-ce que tu peux l'ouvrir, j'aimerais éviter de nous perdre, c eserait vraiment dommage."

PLEASURE IN THE WOODS
with Eric Norlander
Il était étrange de voir ô combien June se sentait en sécurité avec lui, comme apaisée par sa seule présence. Il était bien l'unique client à lui faire ressentir ce genre de sentiments. Avec lui, la jeune fille n'avait plus vraiment l'impression d'être un simple objet sexuel dont les hommes pouvaient disposer à sa guise. Il n'en était rien. C'est comme si elle oubliait son travail, la liberté et la sérénité s'ouvraient à elle bien que parfois ses vieilles habitudes revenaient à la charge. Mais Eric était toujours là en quelque sorte pour lui rappeler qu'elle était réellement considérée lorsqu'il venait la voir.

« C'est marrant, mais ce matin en voyant mon visage à travers le miroir de ma salle de bain je me suis dit la même chose ! » . Et en plus de ça il avait toujours le mot pour la faire rire. Elle pouvait se laisser aller, parler librement sans qu'elle ne soit effrayée à l'idée d'être rabaisser plus bas que terre. La violence, la domination, la perversion étaient devenues son quotidien depuis son entrée à l'Aphrodite, notamment avec des clients tels que Vitaly ou l'attirance malsaine qu'elle entretenait avec Zecharia. Mais bizarrement, il semblait que la belle en oublie presque tous ces soucis.
C'est d'un geste affectif et amusé qu'Eric vînt ébouriffer les cheveux de la prostituée, geste auquel répondit cette dernière par une fausse mine scandalisée. « C'est moi le plus content d'abord, non mais ! ». « Eh mes cheveux ! Comment oses-tu petit effronté ?! ». Oui il avait cinq ans de plus qu'elle mais June ne se laissait pas faire pour autant, se moquant de lui comme le jeune homme aimait si bien le faire. Une sorte de complicité naturelle s'était installée entre eux. La prostituée observa son client démarrer la voiture. Elle prit une grande inspiration histoire de ne pas penser à son passé, ses parents, l'accident qui leur avait couté la vie et attrapa la carte que lui tendit son partenaire de randonné. « Est-ce que tu peux l'ouvrir, j'aimerais éviter de nous perdre, ce serait vraiment dommage » , lui demanda-t-il alors que celle-ci l'avait quelque peu devancé, cherchant d'or et déjà le bon chemin en direction de Crater Lake. Elle n'avait jamais mis les pieds là bas et elle était terriblement impatiente de découvrir cet endroit dont Eric ne tarissait pas d'éloges. « Tu devrais savoir que les femmes et l'orientation ne font pas vraiment bon ménage », finit-elle par dire en plaisantant. « Enfin.. tu as de la chance ! Je suis l'exception qui confirme la règle ! ». En effet, enfant souvent le père de June la faisait rêver avec des jeux ludiques tels que la chasse aux trésors. Lire une carte d'autoroute était donc devenu un jeu d'enfant pour la demoiselle. C'est ainsi qu'elle lui indiqua le chemin à suivre en l'espace de quelques secondes. « J'ai tellement hâte d'y être ! Est-ce que tu as prévu une tente pour l'occasion ? Parce que bon, sans vouloir râler, les nuits à la belle étoile c'est bien joli 5 minutes mais une fois les moustiques débarqués on apprécie facilement la protection de la toile cirée ». Est-ce que June parlait trop ? Sans doute, cependant elle se sentait si bien avec lui qu'elle ne s'en rendait pas toujours compte.

Promenons nous dans les bois, pendant que le loup... mais le loup c'est moi !

« Eh mes cheveux ! Comment oses-tu petit effronté ?! ». Eric se mit à rire, comment venait elle de l'appeler ? De toute sa vie il n'y avait eu qu'une seule personne pour l'appeler ainsi et cette personne, on ne pouvait pas dire qu'il la portait dans son coeur. Son regard s'assombrit lors d'une fraction de seconde où il se souvint de la dernière fois où il avait eu à lui adresser la parole. Puis sa bonne humeur reprit le dessus et il se mit à rire, si son père savait ce qu'il faisait de son temps libre, comment réagirait il ? S'il savait que son très cher fils, que son précieux héritier passer tout son temps avec des strip teaseuses ou encore et surtout des prostituées ? Il rit, il rit un bon moment cela jusqu'aux larmes. "- Si ça te déplaït tant tu n'as qu'à te venger !" Dit il en lui tirant la langue comme un enfant.

Pendant qu'elle prenait la carte, il s'engagea sur l'autoroute, il voulait faire trois arrêt mais finalement ils se contenteraient d'un seul arrêt, celui de la station service. Ainsi ils passeraient plus de temps là bas. Cela faisait une éternité qu'il n'y avait pas mis les pieds, depuis deux ans au moins. La dernière fois c'était un ami qui conduisait et il n'avait pas vraiment fait attention à la route. « Tu devrais savoir que les femmes et l'orientation ne font pas vraiment bon ménage » Il pencha la tête sur le côté, ah bon, ça il ne le savait pas. « Enfin.. tu as de la chance ! Je suis l'exception qui confirme la règle ! ». Il rit encore et lui tira la joue à la manière d'une vieille grand mère. "- Que je suis chanceux, c'est que je suis avec une femme exceptionnelle." Il ne dirait pas que lui contrairement à elle n'avait aucun sens de l'orientation. Il suivit ses indications tout en continuant à discuter.

« J'ai tellement hâte d'y être ! Est-ce que tu as prévu une tente pour l'occasion ? Parce que bon, sans vouloir râler, les nuits à la belle étoile c'est bien joli 5 minutes mais une fois les moustiques débarqués on apprécie facilement la protection de la toile cirée ». Il l'écouta tout le long, c'était sympa, elle parlait presque autant qu'une animatrice radio donc il n'avait pas besoin d'allumer sa radio. Il esquissa un petit sourire, il ne connaissait pas grand chose au camping mais il n'avait pas oublié de prendre.... Ah quoi que, si en fait il avaitcomplètement zappé. Mais peu importe, dès le départ il avait pensé passer la première nuit dans un chalet qui se trouvait non loin puis la seconde à la belle étoile. Seulement il fallait qu'il oubli la tente, il sourit, avec un peu de chance le propriétaire en aurait une à lui prêter. "- Qu'est-ce que tu as contre les moustiques, les moustiques c'est sympas, moi j'aime bien les moustiques !" Puis il termina sa phrase sur une grimace l'air de dire : rabat joie ! Même si tout cela n'avait d ebut que d'éviter de lui dire qu'il n'avait pas vraiment pensé à tout même si pourtant il avait préparer cette sortie avec minutie.

Après quelque heure de route il fit mine que la radio ne marchait pas et il se retourna vers elle un large sourire aux lèvres. "- Tu sais chanter ?" Il comptait l'embêter jusqu'au bout et puis il aimait bien l'embêter. Voir ses réactions le faisait rire et il s'attachait de plus en plus à sa petite bouille.