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| I can't forget you [ZECHARIA&JUNE] | |
| Auteur | Message |
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A. Pippa-Everly Jackson ΛDMIN ღ GAME ON
| Sujet: I can't forget you [ZECHARIA&JUNE] Dim 4 Déc - 23:35 | |
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❧ Zecharia & June I can't forget you, now it's in my skin ❧ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 3h20. C'est l'heure qu'il était à l'horloge de ma chambre alors que je fixais inlassablement le plafond de la pièce, allongée sur mon lit sans un mot. J'avais beau essayé de penser à autre chose, d'oublier ce qu'il s'était passé mais je n'y parvenais pas. Ou peut-être que je ne voulais tout simplement pas. Les yeux vides de sens, je cherchais vainement une solution à mon problème ; néanmoins y en avait-il seulement une ? Toujours sous le choc ayant eu lieu il y a tout juste quelques heures, je me remémorais inlassablement cette scène, tremblant à la fois de peur et d'excitation à cette pensée. Car oui contrairement aux apparences je n'avais lutter qu'un temps, laissant finalement une sorte de fièvre envahir toutes les fibres de mon corps. Pourquoi diable avait-je pris du plaisir avec un homme qui se moquait à la base d'avoir mon consentement ? Je l'avais supplié de renoncer, voir le menacer mais rien n'avait fait, il avait continué son entreprise et sans comprendre ses doigts experts avaient eu raison de ma logique. C'est comme si plus rien n'avait eu d'importance. Cette violence, cette bestialité, ce jeu de domination duquel cet homme m'avait surplombé par son charisme et sa force apparente … rien n'avait été comparable avec ce que j'avais pu déjà vivre auparavant. C'était totalement différent, nouveau. Cet individu dont je faisais mention depuis le début n'était autre que Zecharia-Axelan Kainslyte, le co-gérant de l'Aphrodite. Un homme froid, prétentieux et considérant les femmes comme de simples objets. En bref rien ne m'attirait chez lui, si ce n'est sans doute son physique de rêve. Allez savoir si c'est parce que Sevastien m'avait désignait comme sa « protégée » au sein du manoir, ou si tout simplement c'était moi – voir les deux – mais Zecharia avait lui aussi envie de goûter à la nouvelle prostituée de l'Aphrodite. Il essaya plusieurs approches avec une insistance parfois inquiétante jusqu'à ce que finalement il avait décidé d'aller directement chercher l'objet de ses convoitises. On ne lui résiste pas non très longtemps, c'est certain. Cependant, le pire dans cette histoire c'est que je me détestais d'avoir aimer la situation horrible pour beaucoup dans laquelle je m'étais retrouvée. Car il faut dire les choses telles qu'elles sont : il m'avait violé.
Immobile dans mes draps il fallait absolument que je me change les idées, que je pense à autre chose. Demain était une journée de boulot et je ne pouvais me permettre d'avoir la tête ailleurs. Certains de mes clients, voir Sevastien lui-même s'en rendraient compte. Et ça, c'était hors de question, j'étais plus forte qu'il n'y paraissait. Après plusieurs minutes de réflexion je finissais enfin par me lever, enfilant par dessus mes sous-vêtements un simple short en jean et un t-shirt noir ample. D'un pas décidé je sortais de ma chambre avec la ferme intention de chasser les images de cette scène des plus bizarres. Il ne fallait pas y penser, il ne pouvait en être autrement. Comme robotisée, je descendais les escaliers à pas de loup, dans un silence religieux. Tout le monde dormait à cette heure-ci sauf sans doute les agents de la sécurité de l'établissement que j'apercevais dehors en arrivant au rez de chaussé. Encore quelques secondes et j'arrivais enfin au sous sol, direction la piscine du Manoir. Elle devait être vide à cette heure-là et par chance j'avais raison. Je n'avais envie de croiser personne à cet instant. Je voulais juste être seule et oublier. N'ayant pas de maillot à disposition je retirais ma première couche de vêtements, balançant ceux-ci un peu à l'aveuglette sur le rebord de la structure avant de plonger tête la première dans cette eau à la température plus qu'agréable. Une fois immergée totalement, je me laissais aller, restant un moment sous l'eau, là où rien ne pouvait vraiment m'atteindre. Pas un bruit ne régnait. Seul les battements de mon cœur raisonnaient à un rythme régulier dans ma poitrine. Malheureusement n'étant pas née avec des branchies, je me devais de remonter à la surface pour reprendre un peu d'air. Et quel ne fut pas ma surprise lorsque j'extirpais ma tête des profondeurs. Irrémédiablement mon regard vînt se poser sur une silhouette qui m'était plus que familière pour notamment l'avoir vu il y a tout juste quelques heures : Zak. Surprise, intriguée et mal à l'aise je dévisageais de bas en haut ce dernier qui se tenait juste devant moi : « Qu'est-ce que tu fais là ? ».
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| | | Z. Rhed-Blaze Kainslyte
admin • hexaeder • designer w a n n a g e t p l e a s u r e
| Sujet: Re: I can't forget you [ZECHARIA&JUNE] Mer 7 Déc - 22:49 | |
| 01h24. Impossible de trouver le sommeil. Impossible de comprendre. Impossible de savoir... Impossible d'oublier, et de passer à autre chose. Et une seule question me hantait alors. Pourquoi ? J'avais certes eu ce que je désirais, mais j'étais atteint d'une atroce frustration. Elle n'avait pas lutté jusqu'au bout, et avait même participé à.. son propre viol, le transformant en un rapport consenti. Alors qu'elle appartenait à mon collège et très cher ami Sevastien Whitaker. Je ne m'en voulais nullement, et pourtant.. Je ne savais plus quoi penser au sujet de June. J'avais vu son regard haineux à mon égard, et à l'égard de ce que je lui faisais. Mais elle avait tout-de-même répliqué d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas. 01h24. Cela faisait une heure que j'avais quitté sa chambre, mon souffle était toujours aussi court, et tous mes membres palpitaient tant cet acte avait été intense. J'aimais asseoir ma force sur les filles de l'Aphrodite, mon principal avantage étant qu'elles n'avaient nulle part où se plaindre. Un certain attrait pour la domination et la souffrance d'autrui. Il courait le bruit que j'avais des tendances sadomasochistes, ce que je niais de A à Z, ma propre douleur n'était pas ce dont je me délectais le plus. Mais il était vrai que j'aimais faire du mal, blesser, physiquement comme moralement. J'avais parfois réussi à le faire, pas au point de causer un traumatisme, mais certaines prostituées faisaient tout pour m'éviter dans les couloirs du manoir désormais. La crainte que j'inspirais parfois était absolument jouissive, et c'est en cela que je me retrouvais frustré cette fois-ci. Elle avait fini par apprécier, et même si cela avait été feint, elle avait réussi à me destabiliser. Elle m'intriguait déjà depuis un certain moment, mais alors qu'elle était l'exclusive propriété d'une personne qui nous était proche à l'un comme à l'autre, elle n'avait pas hésité à montrer qu'elle n'était pas restée indifférente face à moi, et je ne savais pas donc si j'avais à craindre qu'elle parle, ou même des répercussions qui pouvaient en découler. Une impasse. Je ne pensais pourtant pas qu'elle m'ait piégé, ce qui était peut-être pire, puisqu'à long terme, cela finirait par se reproduire. June avait été la seule à consentir, alors qu'elle était probablement la plus farouche des filles. Et je ne savais pas ce que cela cachait. 01h24, et je ne pouvais fermer l'oeil. Affalé sur une fauteuil face à mon bureau, je finissais mon verre de whisky d'une traite, le reposant sur le bois noir du meuble sur lequel mes pieds prenaient appui depuis plusieurs heures déjà. Je fixais inlassablement le mur opposé, le regard vide. Et je ne savais plus que faire. J'aurais voulu retourner la voir, lui demander le pourquoi du comment de sa réplique disons.. "favorable", mais j'étais sûr, au fond de moi, que la concernée ne connaissait même pas la réponse à cette question. Malgré moi, je l'imaginais encore nue, son nectar mêlé à ma jouissance en une rivière nacrée s'écoulant de son antre contractée. Cette vision me hantait tant elle était récente, si bien que j'en palpitais de désir. Glissant une main dans ma chevelure d'ébène, je soupirais avant de me relever. Et je fis les cents pas.
02h49. Je sortai enfin de mon bureau. Comme à l'accoutumée, je me dirigeai inlassablement vers le bar situé dans la salle de strip-tease où les filles tournaient encore et encore autour de leur barre de métal. Me glissant derrière le comptoir, je me servai tout naturellement un peu d'Applejack. Je ne me considérais pas comme alcoolique, tout du moins pas encore, mais il était évident que je buvais bien plus que quiconque dans ce manoir. M'avançant près de la scène, j'arborais un air provocateur au possible, fixant la danseuse alors qu'elle venait se déhancher près de moi — peut-être dans le but d'être augmentée, tentative vaine —, effleurant mes lèvres alors que je capturais les siennes dans un baiser langoureux. Mais je n'oublais aucunement ceux de June, fougueux et passionnés. Je me serais lapidé pour arrêter cette douce torture de mon esprit, car je réalisais alors que l'imagination et la mémoire combinées formaient la pire des armes. Si je finissais par m'attacher à elle — ce qui n'était pas dans mes habitudes, mais sait-on jamais —, je ne pourrais plus me permettre de trahir la confiance qu'a Sevastien en moi en tentant d'aller.. "plus loin". J'avais pourtant cette sensation que tout recommencerai, non pas que j'en avais envie, mais c'était inéluctable. Les minutes passaient, mon verre se vidait, des regards s'échangeaient, des fantasmes se créaient.. 02h49. Presque trois heures du matin. La piscine devait être déserte, je décidais donc d'aller y faire un tour. Je laissais l'un de mes doigts tracer le contour de la ferme poitrine de la strip-teaseuse, et m'éloignai enfin d'elle afin de rejoindre le sous-sol d'un pas las. Je ne prenais pas la peine de passer dans mon bureau pour y prendre quelques affaires, et bien que je fus en costard-craate, je traversais les couloirs en direction de l'étendue chlorée. Poussant les lourdes portes qui me barraient l'accès, je commençai déjà à retirer ma veste, la laissant gésir sur les dalles que j'avais déjà dépassées. Lentement, je me libérais de ma chemise, puis de mon bas avant de m'attaquer à mon sous-vêtement. Après tout, je n'étais pas pudique, et personne n'allait me rejoindre ici à une heure pareille. Prenant de l'élan, je plongeai donc, tranperçant la surface froide de l'eau, ressortant alors près du bord opposé. Durant une dizaine de minutes, je nageais, sans m'arrêter, et surtout sans cesser de penser à ce qu'il s'était passé. Je me laissais ainsi couler, retenant ma respiration pour me couper un peu des bruits ambiants.
Mais j'étais loin de me douter de ce qui allait suivre. Un choc se fit sentir à la surface de l'eau, tel un corps qui y était jeté. Je sortis la tête de la bulle que je m'étais faite, me retrouvant alors nez-à-nez avec la personne qui m'obsédait totalement depuis quelques heures déjà. Sa question fut froide, et j'y répondis avec autant de froideur, alors que l'envie de la prendre, là, maintenant, était plus forte que jamais.
« La même chose que toi. »
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| | | A. Pippa-Everly Jackson ΛDMIN ღ GAME ON
| Sujet: Re: I can't forget you [ZECHARIA&JUNE] Lun 12 Déc - 21:04 | |
| Je nageai dans cette étendue noire et indistincte, tentant vainement de noyer certaines de mes pensées qui me dévoraient l'esprit à cet instant. En entrant dans ces lieux, je n'avais pas pris le soin d'éclairer le bassin, n'étant pas censée être là mais plutôt au fond de mon lit, à profiter d'un repos réparateur. Du coup l'endroit semblait étonnement calme alors qu'en fond sonore on pouvait entendre l'écho lointain de la musique de la salle de strip-tease où certaines filles employées au manoir devaient se déhancher et se dévêtir pour le bon plaisir de nombreux regards avides de chair dénudée. Je m'étais donc immergée dans les profondeurs de la piscine, me mouvant à l'aveuglette dans ses eaux troubles. J'avais besoin de faire le vide et d'enlever une bonne fois pour toute le visage de Zecharia présent devant mes yeux. Pourquoi diable avais-je fait ça ? Ce n'était qu'une brute assoiffée de sexe et de désir de domination, un petit garçon capricieux aux corps d'athlète auquel j'avais pourtant succombé cette nuit. Le plus drôle dans cette histoire c'est qu'après l'avoir envoyé paitre un nombre incalculable de fois j'avais finalement cédé à la tentation alors que ce dernier était venu pour me violer. Oui j'ai quelques soucis psychologiques si c'est votre question. En même temps comment être tout à fait normalement constituée lorsque l'on en vient à travailler au sein de l'Aphrodite ? A croire que je m'enfonçais dans la perversion et la folie à mesure que je vivais dans ce manoir. Ici c'était comme si le temps c'était arrêté, emportant avec lui le moindre grain de réalisme à l'état brute. Rien n'était normal dans ces lieux, pas étonnant alors que je m'étais mise à éprouver quelque chose de complètement fou pour mon assaillant. Et je me détestais pour ça. Je haïssais cet homme pour qui j'avais finalement craqué ; si ce n'était pas malheureux …
Complètement déboussolée, perdue dans les méandres de mon subconscient qui m'avait laissé couler au fond de ces eaux chlorées, je n'avais pas remarqué qu'un invité surprise était venu me rejoindre. L'établissement aurait pu brûler de toute part que je n'y aurais probablement pas prêté attention tant mes pensées étaient ailleurs. En effet, lorsque je remontais vers la surface, emplissant de nouveau mes poumons d'un oxygène bien mérité, je me retrouvais nez à nez avec la cause de tous mes maux. Une surprise de taille vous en conviendrez alors qu'à la base j'étais venu ici pour l'oublier. M'avait-il suivi ? Je ne pense pas mais sa présence dans ces lieux me laissait perplexe, chamboulée pour être plus juste. J'avais tellement voulu le fuir que le destin avait finalement décidé de nous réunir. Dieu avait vraiment un drôle de sens de l'humour parfois, quand bien même j'étais tout sauf croyante. Après lui avoir demandé ce qu'il faisait là, celui-ci me répondit avec une froideur similaire : « La même chose que toi. » . C'était étrange de constater que à ce moment précis je n'avais envie que d'une chose, m'accrocher à lui et dévorer ses lèvres sucrées à souhait. Ces dites lèvres qui m'avaient fait succomber à son corps d'Apollon, car mon dieu qu'il était sexy ! Personne ne pouvait dire le contraire ou alors ça aurait été un odieux mensonge. Les cheveux trempés rabattus vers l'arrière de mon crâne, mes bras immergés dessinés un demi-cercle autour de mon corps pour maintenir ma tête au dessus de l'eau. Le fixant pour ne pas lui laisser croire quoique ce soit, je luttais pour éviter de le plaquer contre la marelle et savourer chaque partie qui le composait. J'affichais finalement un petit sourire en coin mais qui en disait long sur toutes les choses pas très catholiques que j'avais envie de lui faire subir : « Une envie irrésistible de venir se baigner ? », lui demandais-je alors de manière faussement innocente. Mes yeux ne cessaient de le dévisageait. « Ou déjà en manque de ta nouvelle victime ? ». Oui je jouais sur les mots car pour avoir finalement participer lors de nos ébats, « victime » n'était plus vraiment un terme approprié à la situation. Dissimulant des tremblements permanents, je tâchais de lui faire fasse. J'ignorais ce que lui pouvait ressentir à mon encontre, absolument rien peut-être, une fille comme les autres avec qui il aurait pris son pied. Et pourtant je me laissais rêver à penser autrement, me disant que la chose serait tellement excitante si Zecharia était assailli par les mêmes troubles. Mais bon cela m'étonnerait. Pourquoi un homme comme lui, qui passait son temps à changer de partenaires, à traiter celles-ci comme de vulgaires socles pour ses envies voraces, en viendrait-il à s'intéresser à la jeune fille sans expérience que j'étais ? Afin de jouer les indifférentes, bien que ce n'était absolument pas le cas, je passais devant lui en lui adressant un regard en coin diaboliquement sexy, sans même faire attention que mon invité était nu comme un verre. Il faut dire que le noir ambiant ne permettait pas vraiment de distinguer ce genre de détails. Nageant sans me retourner, j'allais à demi m'assoir sur les premières marches du bassin, encore immergés par le liquide si sombre.
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| | | Z. Rhed-Blaze Kainslyte
admin • hexaeder • designer w a n n a g e t p l e a s u r e
| Sujet: Re: I can't forget you [ZECHARIA&JUNE] Dim 18 Déc - 21:06 | |
| Je souriais, certes, mais honnêtement, cela me désespérait. Pourquoi m'étais-je comme "entiché" d'elle ? C'était juste un objectif à atteindre, comme tant d'autres l'avaient été avant June, et pourtant, il avait fallu que mon coeur se mette à battre irrégulièrement dès que je croisais son regard, que mon discours devienne brouillon lorsque j'étais en sa présence, que mon esprit soit prisonnier des fantasmes qui m'assaillaient alors que je savais qu'elle ne m'appartenait pas. Et que je ne pouvais pas me servir ainsi. J'avais parfois une once d'honneur, mais dans les faits, j'étais loin de respecter ce code. Il était évident qu'il m'était impossible de contenir mes désirs trop longtemps, d'où ce viol qui avait fini par se transformer pour laisser place à une fusion charnelle qui me hantait désormais. Son sourire venait de faire l'effet d'une bombe en moi, et j'essayais, tant bien que mal, de ne pas imploser à mon tour. En manque ? Elle faisait bien d'en parler.. Ceci ne faisait qu'attiser le désir que j'avais pour elle. Me laissant glisser sur l'eau froide jusqu'au rebord, je m'y hissai légèrement, mes muscles se faisant saillants quelques instants alors que tout mon corps devenait la proie de ses yeux perçants. Je me fichais éperdument d'être en tenue d'Adam, surtout qu'elle avait déjà plus que touché du regard cette merveille dont je m'occupais chaque jour. Me redressant alors, je glissais une main dans mes cheveux d'ébène, gardant une odeur de chlore puisqu'ayant été plongés dans les eaux profondes de l'étendue d'eau qui s'étalait devant moi, et dans laquelle June baignait encore. Je fixai la jeune fille sans le vouloir, l'air probablement perdu dans mes pensées. Je ne savais toujours pas quoi lui répondre. Oui, j'avais certes eu envie de me rafraîchir les idées, c'était mon but principal, mais après tout, n'avais-je pas espéré, au fond de moi, qu'elle vienne me rejoindre ici ? Je ne savais plus trop où j'en étais, et ceci me destabilisait. Après tout, c'était moi qui, d'habitude, bouleversais les autres. L'arroseur arrosé dirait-on.
Elle me lançait alors un regard aguicheur comme elle savait si bien les faire, regard que je lui rendis aussitôt sans même m'en rendre compte. La regardant s'éloigner vers les marches qui menaient à la surface, je pouvais distinguer son corps frêle et avide de sexe, la couleur de sa peau contrastant avec le sombre fond aquatique. Alors libéré de l'emprise de ses prunelles si envoûtantes, je percevais à nouveau la musique de l'étage du dessus, qui s'avérait être le rez-de-chaussée. Des notes répétitives et douces parmi lesquelles une voix mélodieuse et cristalline s'élevait de temps en temps. Je perdais la notion du temps à l'Aphrodite. Qu'il ait été une heure de l'après-midi ou trois heures du matin, comme maintenant, peu importait, la ville vivait, et l'établissement n'arrêtait pas ses va-et-vient. C'était ce que j'aimais ici. Tout était permis, n'importe où et n'importe quand. Si bien que l'envie d'embrasser June, là, maintenant, me dévorait. Et je supposais que de là où elle se tenait, elle pouvait facilement voir quel effet cela me faisait. « Peut-être un peu des deux, qui sait.. » lui répondis-je alors, pas très convaincant, ni convaincu. Cette question me tiraillait encore, et j'avais besoin de savoir, besoin de connaître cette réponse après laquelle je courais désespérément depuis quelques heures déjà. June.. « Dis-moi pourquoi.. ». Je savais qu'elle allait comprendre ce que je lui demandais, en tout cas, j'espérais ne pas avoir à expliquer davantage cette curiosité qui lui ferait alors comprendre qu'elle ne me laissait pas.. ou plus indifférent.
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| Sujet: Re: I can't forget you [ZECHARIA&JUNE] | |
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| | | | I can't forget you [ZECHARIA&JUNE] | |
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