Ҩ Love is a strange feeling

Une journée commence et une nouvelle journée ou je me réveille en pensant à la même personne. Depuis maintenant quelques semaines j’ai commencé à découvrir la joie d’être attaché à une personne, pour ne pas dire amoureux. Je ne suis pas vraiment un homme aimant employé ce mot, je préféré le laissant aux personnes capable de cela. Cette personne c’est, June. Je n’aurais pas vraiment pensais qu’en la ramenant à mes côtés l’Aphrodite j’aurais pu être aussi protecteur pour quelqu’un, enfin surtout pour une fille qui se prostitue, n’ayons pas peur des mots. Mais voilà, elle a su me montrer un autre visage de moi que je ne connaissais pas encore, le problème c’est qu’à ces cotés je me sens plus vulnérable, je sais qu’elle est loin d’être positive pour moi quand je parle affaire et c’est pour cela que je préféré qu’elle ne soit pas la quand je parle boulot. Bref, je me levai alors et pris une bonne douche pour ensuite aller dans mon bureau ou mon petit déjeuner m’attendais et ou je pris le soin de le manger tranquillement tout en regardant le courrier. Axellan devait encore être occupés car depuis un bout je ne le vois pas souvent. Bref, je ne préféré pas m’inquiéter pour cela je sais qu’il reviendra et pour ce qui est de June, j’avais envie de la voir mais cela passa très vite quand quelqu’un vient frapper à la porte et disant alors d’une voix sèche. « Mr Whitaker, une danseuse est malade et nous n’avons personne pour la remplacer, que fessons nous ? » Grognant alors je viens lui dire. « Eh bien appeler en unes, n’importe laquelle et vous modifier les ordres de passage, ainsi la première ayant dansé dans la journée dansera ce soir point barre ! » Celui-ci me regarda alors et dis. "« D’accord. » Il partit alors et espérer que ce soit la seule tuile de la journée. Bref, me levant alors après avoir passé une bonne partie de la matinée dans le bureau je me dirigeai vers le salon de strip ou je regardais la jeune femme qui dansait. Une vrai déesse, en même temps je ne prends pas les plus moches, loin de la ! Je souris alors content et regardant la salle j’aperçus June dans le coin de celle-ci est resta quelques instant sur celle-ci avant que quelqu’un vienne me déranger. « Désolée de vous déranger encore Mr mais un client vient de se plaindre d’une prostituée » Je me tournai alors en colère contre celui-ci est vient lui dire. « Amener le dans mon bureau qu’on parle ! » Celui-ci hocha la tête et sans prendre la peine de regarder June je partis vers mon bureau ou je mis les choses à plat avec le client, celui-ci partis alors et je prenais mon visage entre mes mains de colère. Il manquait plus que ça ! Les putes ce rebelle maintenant ! Soupirant je me levais alors et pris un verre de bourbon quand on frappa a la porte et ou je répondis d’un ton sec. « Entrez ! ».

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Énervée ? Oh oui je l'étais. Une journée qui pourtant avait bien commencé, aucun nuage à l'horizon mais qui au fur et à mesure des heures s'était assombrie. La raison à ça ? Il y en avait plusieurs même. La première est que je m'étais levée avec des douleurs un peu partout, avec la désagréable impression qu'un rouleau compresseur m'avait roulé dessus. Il faut dire que même si j'avais fait de la danse et de la gymnastique étant enfant, il n'en restait pas moins que les visites de Vitaly me vidait de toute mes forces. Mais si ce n'était que ça ... En effet il prenait toujours grand soin de me marquer dira-t-on, à savoir qu'à chacun de nos ébats des plus violents, je finissais toujours avec des bleus ou des morsures, voir les deux. Des stigmates que je ne pouvais décemment pas montrer à Sevastien qui l'aurait littéralement tué. Cela aurait pu être une solution, cependant Vitaly en retour me payait énormément – c'était mon meilleur client – et m'effrayait bien trop pour que j'ose le dénoncer. En bref j'étais dans une impasse. Rajoutez à cela les pics continuels de ce trans' de Sasha et vous avez un joli paquet garnis d'emmerdes. Heureusement qu'aujourd'hui était un jour de repos. Pas sûr que mes nerfs auraient tenu le coup autrement.

M'extirpant de ma chambre, j'empruntais les longs escaliers du manoir pour rejoindre le rez-de-chaussé afin de me prendre un verre, histoire de tout oublier. J'avais au préalable pris une douche bien chaude, tentant vainement de détendre mes muscles. Ce après quoi j'avais enfilé un shorty jean déchiré aux bords laissant apparaître mes deux longues gambettes que nombreux des hommes de l'Aphrodite appréciaient grandement, et qui par chance cette fois-ci avait été épargnées par Vitaly. Je ne pouvais pas en dire autant du haut de mon corps, parsemé de ci et là de contusions en tout genre. Voilà pourquoi j'avais opté pour un débardeur noir et une chemise à carreaux, recouvrant entièrement mes bras de son tissu. J'étais loin des robes sexy ou des tenues provocantes de mes jours de boulot. En passant j'aperçus Sevastien dans la salle de strip-tease avec qui j'échangeais un regard avant de me diriger dans la salle de toutes mes convoitises.
Une fois arrivée au bar du manoir qui pour l'instant n'accueillait encore personne, j'avançais droit vers l'un des minis frigos sans prêter attention au barman qui s'occuper d'essuyer des verres pour les futurs clients de passage. « Mais fais donc June, sers-toi », me dit-il sur un ton sarcastique. Ce à quoi je répondis après avoir extrait une bière en bouteille du box : « Oh je t'en prie Maël, t'es pas le seul à pouvoir en profiter ». Un sourire complice s'afficha sur mon visage alors que je portais à ma bouche la bouteille en question. Celui-ci étouffa un rire face à ma remarque avant de rajouter : « En parlant d'alcool, vu que tu n'as rien à faire, tu pourrais prévenir le patron qu'on va manquer de Whisky ? Faudrait en recommander ». J'avalais ma gorgée de bière et d'un air curieux je lui demandais : « Pourquoi moi ? ». Maël soupira. « D'abord parce que j'ai des palettes derrière qui m'attendent et puis il semblerait que le boss ne soit guère de bonne humeur aujourd'hui … Et tout le monde sait que tu as ses faveurs. Ça passera peut-être mieux avec toi ». Je levais les yeux au ciel. « En gros tu m'envoies en bouclier ? ». « Exactement ma belle ! », me rétorqua-t-il en venant me tapoter l'épaule avant de disparaître par la porte de derrière. Je savais ce qu'il me restait à faire.

Arrivée devant le bureau de Sevastien, je frappais deux petits coups secs à sa porte avant d'entendre son invitation à entrer. Mais au vu de sa voix il apparaissait en effet que mon cher blondinet ne soit pas vraiment d'agréable compagnie à cet instant. M'introduisant dans la pièce dont je connaissais à présent chaque recoin, je m'arrêtais au milieu des lieux, fixant ce dernier d'un air agacé : « Étant apparemment la seule à ne pas craindre pour sa survie, on me fait te dire qu'il va falloir de nouveau commander du Whisky, les caisses sont vides ». Servir de porte-à-faux pour ce genre de situation avait le don de m'emmerder. Remettant mes cheveux vers l'arrière de mon crâne, j'attendais sa réaction.

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« Étant apparemment la seule à ne pas craindre pour sa survie, on me fait te dire qu'il va falloir de nouveau commander du Whisky, les caisses sont vides ». Je remontais alors mon visage pour regarder la personne qui venait de me parler et je vis alors le magnifique visage de June. Il ne me fallait surement pas grand-chose mise à part sa magnifique beauté pour me sentir d’un coup mieux au fond de moi. Me levant alors je me mis à sourire en repensant à sa phrase et venant alors dire d’un ton ironique. « Es-tu sur de ne pas me craindre au fond de toi ? » Je me mis alors à rire. Il est vrai que je crois que chaque personne travaillant ici n’a aucunement envie de me voir lorsque je suis dans un état de colère tels que je l’étais il y a encore un instant. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis ainsi, surement que à cause de mon père et du fait que je n’ai jamais osé vraiment me rebellé contre lui et que je m’occupais de faire cela lorsque j’allais en cours. Il m’a détruit et je peux vous dire que malgré le fait que j’essaye de me reconstruire chaque fois j’ai l’impression de ne pas avancer. Je regardais alors June, j’aimais sa recense près de moi et je pense bien que c’est la seule personne que j’ai vraiment envie de voir chaque fois que je vais mal, que je me sens partir en vrille, elle est surement la seule personne qui me fait autant d’effet. Notre différence d’âge devrais surement être un problème dans la vrai vie mais je dois avouer que je m’en contre fou, c’est bien le cadet de mes soucis. Bref, souriant alors je viens m’approchais d’elle pour sentir son odeur tout en prenant soin de caresser la courbe de son corps. « Après tout, pourquoi avoir peur de moi ? Je ne suis pas un monstre… Enfin je ne pense pas. » Je viens alors mettre mes mains sur son visage et la regardais dans la prunelle de ces yeux. Plongeant mon regard dans le sien je sentis mon cœur s’emballais et si mon regard ne quitte pas le sien j’ai bien peur que celui-ci ce décroche de ma poitrine.

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A croire que Maël avait raison car à peine Sevastien venait-il de voir mon visage que déjà un sourire s'était dessiné dessus. Et pour le côtoyer régulièrement je connaissais la plupart de ses réactions. C'était étrange ce qui nous liait, je n'aurais su l'expliquer bien que pour preuves il n'était pas rare que nous couchions ensemble. Pourtant je n'étais pas la seule à partager son lit, il m'était donc difficile de juger correctement la situation. Je l'avoue il me faisait de l'effet, si bien que j'arrivais à être jalouse de mes « concurrentes ». La drogue devait vraiment avoir bousillé mes neurones pour que je puisse me mettre à éprouver des sentiments comme ceux-ci envers le patron du manoir. « Es-tu sur de ne pas me craindre au fond de toi ? », vient-il à me dire en plaisantant, s'approchant de moi pour me déposer d'agréables caresses. Il avait vraiment le don de me faire craquer. Frissonnant à ce contact, je plongeais mes yeux dans les siens, quelque peu désespérée l'espace d'un instant. « Après tout, pourquoi avoir peur de moi ? Je ne suis pas un monstre… Enfin je ne pense pas. », rajouta-t-il en venant laisser déambuler sa main sur mon visage. Je pouvais sentir mon cœur battre la chamade. Après tout il m'avait sauvé cette nuit là, mais c'était aussi le boss de ce bordel, du coup il n'était pas aisé pour mon esprit de savoir pleinement ce que je voulais ou attendais de lui. Revenant si on veut à la réalité j'affichais une petite moue sarcastique : « Eh bien tu n'es pas ce que l'on pourrait appeler un bisounours non plus mon cher Sevastien ». J'aimais le taquiner, d'ailleurs je le faisais avec la plupart des gens que j'aimais ou non. C'était un moyen de se défendre, une arme contre mon entourage au vu de mon jeune âge au sein de l'Aphrodite. Et sans trop savoir pourquoi, j'en vins à lui voler un baiser du bout des lèvres comme pour me faire désirer avant de lui dire : « Et puis une guimauve ça n'a rien d'intéressant, les vilains garçons c'est toujours plus ... excitants. ». Suite à ces mots j'ajoutais un petit clin d'œil complice à l'encontre de Sevastien.

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« Eh bien tu n'es pas ce que l'on pourrait appeler un bisounours non plus mon cher Sevastien ». Je souris, elle a raison mais sachant que je suis patron de ce bordel il serait mal vu que je sois un petit ours tout mignon devant tout le monde ! Je dois savoir me faire respecter et le fait que mes employés me craignent un minimum me satisfait beaucoup ! Je suis bien comme je suis, je garde un minimum les pieds sur terre grâce à la jeune femme qui se trouve devant moi à cet instant. Notre relation me parait comme irréelle, je dois avouer ne jamais avoir cru qu’un jour je pourrais être amoureux ou attaché à quelqu’un, je pensais que cela m’étais interdit et pourtant… « Ça existe encore les bisounours à notre époque ? » Je souris la regardant toujours et m’écarte un tout petit peu d’elle histoire de calmer mon malheureux cœur qui ne fait que de battre la chamade depuis ce petit rapprochement. Il aurait était trop simple que la belle reste rien que quelques secondes un peu éloignés de moi mais je sentis très vite ces lèvres ce plaquer contre les miennes pour un furtif baiser et un frisson parcouru mon corps. La regardant intrigué mais une envie folle de retrouver ces lèvres pour un nouveau baiser je souris et l’écoute. « Et puis une guimauve ça n'a rien d'intéressant, les vilains garçons c'est toujours plus ... excitants. » Riant doucement je viens passer une main derrière son dos pour l’approcher vers moi et coller mon torse contre sa poitrine. Dégageant sa nuque de ces cheveux je viens embrasser son cou délicatement et remonter pour attraper ces lèvres pour cette fois ci un baiser fougueux mais qui se voulait sauvage. Quittant l’espace de quelque seconde ces lèvres je viens lui dire. « Excitant tu dis ? Humm… Intéressant. » Je viens la tourner pour que celle-ci soit coller au bureau et vient saisir une nouvelle fois ces lèvres avant de venir attraper sa cuisse et la faire monter vers ma hanche doucement.

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C'était de dingue de voir ô combien cet homme pouvait me faire de l'effet. Et pourtant ce n'était pas faute d'avoir lutter, de mettre retenue pour ne pas me jeter dans ses bras comme n'importe quelle autre prostituée des lieux. Je m'en voulais de ressentir pareille chose à son encontre car de son point de vue j'ignorais ce qu'il en était vraiment. Il ne pouvait être dans le même état que moi car après tout il en avait vu défiler ici des petits minois bien plus jolis et intrigants que le mien, c'était une évidence. Alors je me noyais dans mes propres émotions, émotions qui me martelaient la poitrine chaque fois qu'il posait les yeux sur moi. Sous son regard je fondais littéralement et je n'étais plus maitre de moi-même. Suite à ma phrase provocante, je sentis Sevastien m'attirait tout contre lui, ses pupilles azurs croisant les miennes avec des conséquences tout aussi palpables. Rigolant, il semblait avoir apprécié mes dires. Qui ne l'aurait pas été en même temps ? Collée contre son torse, je ne pouvais désormais plus me mouvoir mais en avais-je vraiment envie ? C'est ensuite dans un frisson sans nom que celui-ci vînt dégager ma nuque de ma longue chevelure flamboyante avant de venir y déposer des baisers ardents pour finalement arriver enfin à mes lèvres. Les siennes sucrées à souhait, d'un délice de rêve auquel je succombais à chaque fois sans aucun exception. Je ne pouvais lutter, c'était impossible et je m'en voulais souvent pour ça. « Excitant tu dis ? Humm… Intéressant. », me dit-il alors et en l'espace de quelques secondes je me retrouvais dos au bureau, mes fesses agglutinées au rebord alors que tout en continuant de l'embrasser, Sevastien se saisit de l'une de mes jambes, ma cuisse plus précisément pour la faire venir glisser sur ses hanches. A mon avis je n'étais pas prête de sortir de cette pièce, pour ma plus grande joie d'ailleurs. J'en avais totalement oublié les bleus et les morsures infligées par Vitaly qui trônaient toujours sur le haut de mon corps. « J'ai bien peur que Maël n'avait raison à mon sujet, je ne risquais pas pour ma vie en venant te voir, enfin … quoique ... », finis-je par dire en affichant une petite moue sarcastique alors que j'étouffais ensuite un rire d'amusement. J'aimais taquiner Sevastien car il me le rendait toujours bien. « J'aime jouer avec le feu ... », rajoutais-je avant de venir passer ma main sous son t-shirt avec un sourire diablement aguicheur.

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« J'ai bien peur que Maël n'avait raison à mon sujet, je ne risquais pas pour ma vie en venant te voir, enfin … quoique ... » Un sourire apparut sur mes lèvres, la seule femme qui ici peut me redonner le sourire et me faire passer mes moments de colère c’est bien elle, elle est unique à mes yeux, je me sens tellement mieux quand elle est prêt de moi et cela je ne l’échangerais pour rien au monde. « Alors tu mourras de plaisir … » Je souris en riant au fond de moi, je sais qu’elle aime me taquiner et j’avoue aimer jouer dans ce jeu. Reprenant mes baiser je souris en coin, j’avais vraiment envie d’elle et mes efforts pour lui montrer était bel et bien conséquent. Je souris et sentant sa main passer sous mon t-shirt après l’avoir entendus dire qu’elle aime jouer au feu. Laissant sa cuisse près de ma hanche je la regardais envieux et saisissant ces lèvres dans un nouveau baiser fougueux je viens attirer ces deux jambes autour de ma taille pour venir poser mes mains dans le bas de son dos afin de les remonter vers sa poitrine et la masser doucement. Je n’aimais pas être brusque, mais sauvage et envieux oui, j’aimais qu’elle sache que mon envie pour elle était unique. Je souris en sentant sa poitrine de plus en plus ferme, son désir monter tout comme le mien et je ne voulais faire qu’un avec elle mais je voulais prendre mon temps, doucement. Passant ma main sous son t-shirt je viens lui ôter délicatement, saisissant toujours ces lèvres et les quittant un instant je viens regarder et caresser son corps si beau. Mais en voulant saisir de mes lèvres sa poitrine je vis une morsure, et regardant le reste de son corps des bleus. Surpris je la regarde et dis. « June ?! C’est quoi ça ? »