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| ☆ Whatever what Happened, we're still friends ♤ Riley | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ☆ Whatever what Happened, we're still friends ♤ Riley Mar 20 Déc - 18:10 | |
| Riley & Kennedy♥
« Whatever I did, Whatever I said I know that you'll be here for me » Il était deux heures de l'après-midi passée lorsque Kennedy émergea. Elle s'étira et les souvenirs de la nuit précédente l'assaillirent peu à peu. Elle se souvint de son show avec Flora qui avait beaucoup plus à de nombreux clients et des shows privés qu'elle avait ensuite enchainé, sous le regard désapprobateur de Riley, elle ne s'était probablement pas encore habitué au métier de sa meilleure amie. Il était près de 5heures du mat lorsqu'elle avait pu enfin rejoindre le moelleux de son lit et elle n'avait pas trainé pour s'endormir comme un loir.
Quoi qu'il en soit, Kennedy se leva de bonne humeur, et se sentait reposée malgré les nombreuses heures qu'elle avait passé à se dévêtir et à danser la veille. Après s'être étirée, elle s'extirpa de ces couvertures, ne portant qu'un boxer noir et un petit débardeur blanc qui soulignait sa poitrine. Elle se prépara rapidement un plateau télé composé de radis et autres légumes, ainsi qu'un yaourt 0% de matière grasse. Elle le savait, son corps était son gagne pain et elle devait en rendre soin, c'était le prix à payer et elle avait appris à faire avec. D'ailleurs elle ne serait pas dans ce petit appartement coquet sans ce métier. C'est ce que Riley n'arrivait pas à comprendre, ce boulot l'avait sauvé. Il lui permettait d'avoir une vie un peu plus que raisonnable et elle avait pour projet de gagner encore plus. Kennedy rejoignit le canapé blanc qu'elle s'était offert le mois précédent et alluma la télévision pour regarder une série qu'elle ne visionnait pas généralement. Une fois son repas achevé et après avoir posé son plateau sur la table basse, elle s'empara de son sac à main qui trônait non loin de la sur une petite chauffeuse accordée avec le divan et s'empressa de compter les billets qu'elle avait ardemment gagné la veille. Le tout se chiffra à plus de 300 dollars et elle estima que cela avait été une bonne soirée. Elle estima aussi qu'elle pouvait s'autoriser un peu de shopping dans l'après-midi et de repos surtout qu'elle avait réussi à négocier avec Sévastien une petite soirée de repos.
Elle eut soudain une idée et s'empara rapidement du téléphone et composa un numéro qu'elle connaissait par coeur. Une sonnerie retentit puis une deuxième avant qu'une voix qu'elle connaissait tant ne vint se faire entendre dans le téléphone. "Allo Riley ? C'est Kennedy ! Une après-midi shopping ça te tente ?" Les deux amies s'étaient un peu perdu de vus depuis que Kennedy avait mis les pieds à l'Aphrodite et que des divergences d'opinions avaient survenus. Et bien qu'elle ne voulait le montrait, Riley manquait énormément à la jeune brunette qui essayait de ne pas montrer que cette absence lui manquait. Vivre seule était parfois dure pour elle. Quoi qu'il en soit, Kenny se doutait bien que son amie ne pourrait refuser cet après-midi toute les deux et bien que cette dernière ne supporte le shopping au contraire de la jeune Kennedy qui en raffole. C'était pour l'une comme l'autre, un moyen de passer du temps ensemble et panser les blessures et espéraient que tout redeviennent comme avant. D'ailleurs la réponse positive ne tarda pas à se faire entendre et Kennedy conclut en souriant. "Très bien ! Alors rendez-vous à 15h30 au Centre commercial ?! A de suite !"
La jeune strip teaseuse se prépara rapidement, elle pris une douche, brossa ses cheveux et s'habilla décemment ce qui était rare par ces temps-ci, quand elle n'était pas à l'Aphrodite dans des tenues plus sexy les unes que les autres, elle était chez elle en petite tenue à se reposer et à se préparer pour les représentations suivantes. Cette fois, elle opta pour un jean, un petit top azur qu'elle avait acheté auparavant. Elle enfila, ses bottines et son manteau ainsi que ses clés et s'aventura dans le métro. Elle ne mit qu'une vingtaine de minute à arriver à destination. Elle retrouva rapidement son amie à la terrasse de leur café préféré. Elle s'avança vers elle, et lui déposa un baiser sur une joue tout en la saluant avant de s'asseoir sur la chaise qui lui était destinée. "Coucou ma belle ! Comment vas-tu ?" . La brunette enleva son manteau croisa les jambes et remonta enfin les lunettes de soleil qui logeait sur son nez et les plaça dans sa chevelure. "Veux-tu que l'on commande quelque chose à boire avant que je te traine partout. Peut-être qu'un petit remontant te ferait du bien avant de faire le parcours du combattant avec moi" s'amusa-t-elle. Elle savait que Riley avait le shopping en horreur et pourtant elle était là, face à elle, prête à subir tout les caprices de son amie et Kennedy lui en était éternellement reconnaissante.
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| Sujet: Re: ☆ Whatever what Happened, we're still friends ♤ Riley Ven 30 Déc - 15:27 | |
| Non Riley, déconne pas !! Aller Riley pose ce couteau, ne fais pas de bêtise. Tu sais que t'es une grosse merde en cuisine, ne commet pas l'irréparable. Aller Riley, reprend tes esprits bon sang. Non, Riley qu'est-ce que tu fous ? T'es folle ?
Je suis folle. Je l'assume complètement, en règle général. Là, j'avoue que j'ai tout simplement péter les plombs. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je ne sais pas pourquoi j'ai pris ce couteau et putain je sais même pas comment j'ai réussi à ne pas me couper un doigt, mais je l'ai fait. J'ai éplucher et couper mon premier concombre. Dis comme ça, ça fait très con. J'ai 23 ans, je n'avais jamais coupé de concombres avant, non. La cuisine et moi ça fait 3 000, mais il est temps de changer les vieilles habitudes. Malheureusement, je suis un peu perdue. Qu'est-ce qu'on fait pour accompagner les concombres ? Je veux dire, quelle sauce ? Et avec quoi on fait la sauce ? Je suis une incapable question cuisine. Tant pis, je le mangerai avec du sel et je me ferai un sandwich après. Au moins ça, je sais faire.
Il était 13 h 30, je mangeais toute seule, dans un appartement qui n'était le mien que depuis quelques mois et j'avais l'impression d'être une veuve de quatre vingt ans. Si j'avais les rides en moins, on ne pouvait pas nier que la solitude est digne d'une mémé. Je suis sûre que je n'aurai pas dit ça si j'avais connu mes grands-parents, mais c'était fait. Mon téléphone reposait sur le comptoir de la cuisine, je savais que d'un clic un seul, je pouvais appeler quiconque se trouvait dans mon répertoire, mais je ne le voulais pas. La solitude, ça fait du bien aussi, non ? Surtout quand on sait où je passe mes soirées. La fatigue se lisait sur mon visage, je le savais, mais j'étais seule, il n'y avait donc personne pour me dire que je ne ressemblais à rien. Je suis consciente de l'amertume qui se ressent dans ma voix, mais que voulez-vous que je fasse ? Que je continue à sourire même lorsque j'étais seule, comme s'il n'y avait aucun problème ? Non, je n'étais pas comme ça. Les quatre murs de mon appartement me permettaient d'oublier les apparences et de me laisser respirer, réfléchir.
Concombre en bouche, je grimaçais. Sans sauce, ça ne vaut vraiment rien, mais tant pis. Je ne pouvais décemment pas le jeter. Je vidais mes verres d'eaux en deux gorgées à chaque fois que je finissais une bouchée. Peu m'importait, j'avais faim. Il ne me fallut pas longtemps pour tout avaler. C'était donc l'heure du sandwich. Tous les ingrédients nécessaires au sandwich parfait se trouvaient dans mon frigo. Je sortais le pain de sa corbeille, le posais sur une assiette, sortais les ingrédients, un couteau et là, enfin, je me retrouvais. Il me fallut plus de temps à faire la bouffe, que pour la manger. Principale raison pour laquelle je détestais cuisiner : pourquoi passer trois plombes à essayer de faire quelque chose de comestible, alors qu'en moins de dix minutes tout aurait disparu ? Alors que je reprenais place sur le comptoir - c'était mieux que d'être pathétiquement assise à table à regarder le mur blanc qui me faisait face entre quatre yeux - mon téléphone sonnait. La radio allumée me faisait chanter à tue tête, mais pas assez fort pour que je n'entende pas la sonnerie particulièrement originale de mon portable. C'est pas tous les jours que vous entendez un chat aboyer. Je suis sérieuse. Je ne sais même pas comment les créateurs ont fait, mais j'ai tellement ri en entendant ce truc, que je ne pouvais pas ne pas l'avoir. Sans regarder qui m'appelait, je décrochais de manière très élégante, c'est-à-dire en lâchant un « Ouaiiis ? » des plus polis. Ai-je oublié de dire que je n'ai absolument aucune éducation ?
Je savais à présent qu'il fallait toujours regarder qui appelait avant de décrocher, ça évitait les surprises, bonnes ou mauvaises. Il était à présent 15 h 30 et j'attendais Kennedy à la terrasse du café habituel. Le côté de moi qui haïssait le shopping me suppliait de partir en courant, sans demander son reste, l'autre côté de moi, me suppliait de rester, parce que Kennedy me manquait. Avec le travail, nous n'avions plus du tout l'occasion de nous voir et même si c'était séance torture de prévu pour la journée, je n'avais pas pu dire non. Un sourire vint éclairer mon visage alors que je voyais ma meilleure amie s'avancer. Je ne répondais pas à sa question, préférant laisser parler mon visage. "Veux-tu que l'on commande quelque chose à boire avant que je te traine partout. Peut-être qu'un petit remontant te ferait du bien avant de faire le parcours du combattant avec moi". Mon sourire s'élargit, mais je secouais la tête en négation. « Nope. Plus vite on commence, plus vite ce sera fini. » Je lui lançais un sourire et un regard innocents à présent. « Mais si tu veux prendre quelque chose avant de commencer, pour te donner des forces, vas-y. Tu sais que je ne t'aiderai pas à porter tes sacs. » Deuxième sourire innocent. Il était probable qu'à la fin de la journée, j'ai plus de sacs dans les mains qu'elle, mais il était toujours bon de prétendre. Toujours.
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